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2021

Peinture indisciplinée, un don du collectif Muesli

Nous remercions le collectif Muesli, qui regroupe Louis Darcel, João Freitas (tous deux anciens résidents de la Fondation) et Hannah De Corte, pour son don d'une très belle oeuvre réalisée à six mains et très joliment intitulée Peinture indisciplinée (Les témoins). Sur la toile, les pigments et motifs abstraits varient en fonction de l'hygrométrie et de la température ambiante : une oeuvre presque vivante que nous avons le plaisir d'accueillir dans notre collection.

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2021

Lucas Leffler - Janvier 2021

« J’investi la résidence au sein du Carrefour des Arts comme un laboratoire d’expérimentations photographiques afin d’approfondir un projet que je développe depuis quelques années.Ce projet relate l’histoire d’un ruisseau pollué par une usine fabriquant des produits argentiques. Ce ruisseau autrefois situé dans la banlieue anversoise recelait dès lors de boues argentifères.J’altère des images industrielles, je travaille la matière de la terre et du métal, j’expérimente des techniques d'impressions en chambre noir à l’aide d’émulsions argentiques. »

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2020

Elise PEROI - décembre 2019

Le jardin est un tapis où le monde tout entier vient accomplir sa perfection symbolique et le tapis est un jardin mobile à travers l’espace. En nourrissant des réflexions de Michel Foucault sur les « hétérotopies », l’envie est d’entremêler le lien entre la parole et le textile comme point fondateur de l’image d’un discours politique et poétique. Ce médium qui a permis de diffuser, au-delà du temps, les messages en entrecroisant des fils que l’on pourrait comparer à des discours et qui a laissé perdurer l’écho des chants accompagnant ces labeurs. Ce médium joue de ces sens amalgamés. Il en résulte que cet outil a été traduit dans de nombreuses civilisations comme élément de langage. Le tapis est pour moi un outil de transmission, symbole de mémoire et traitant de l’imaginaire commun.

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2020

EXPOSITION UNDERWATER LOVE Du 16.10 au 31.10

"J’ai pensé que peut-être, pour parler de la peinture de Nina et Laurent, je devrais écrire une nouvelle érotique. Une histoire qui se déroulerait dans un monde étrange et englouti. Un monde submergé par les eaux. Avec la fonte des glaciers, nos continents seraient devenus de nouveaux fonds marins, seules quelques sirènes pourraient continuer à évoluer entre les océans qui se seraient rejoints, et alors sous l’eau, ielles pourraient visiter les musées engloutis et découvrir, déplacées par les courants, des galeries inattendues de portraits, des étranges figures qui cohabiteraient malgré les siècles et les lieues qui les séparent habituellement. Un monde aquatique, où la nuit et le jour se confondent, où l’antiquité, les années 80, aujourd’hui, mais aussi Bruxelles, l’Egypte, l’Inde et le Japon cohabiteraient dans un intérieur humide et brillant, paysage domestique où les corps intemporels, les archétypes sensuels et les dieux se rencontreraient pour de délicieuses, intimistes et confuses agapes. Parfois, grâce aux envoutantes herbes divinatoires inscrites dans les fibres, les replis des tissus, les draps brodés de nos aïeules, l’on pourrait basculer dans les rues désertées de Bruxelles, y poursuivre les fantômes d’une dérive désirée, rencontrer Kâma et Neith qui s’enlacent, glissant leurs doigts innombrables et extensibles dans les fentes de la navette ou la bouche d’une reine antique, jouant avec les filaments d’une méduse non moins éternelle, exhalant leur souffle divin entre les pavés et les taches de peintures. Les solitudes pensives ne dureraient jamais longtemps, rattrapées par les multiples narrations qui se tissent d’un tableau à l’autre. Et quand bien même elles dureraient, le temps serait devenu élastique, suffisamment liquide pour laisser libre cours à l’embrasement minéral des figures qui s’épanouissent devant nos yeux."Anna Mermet, 2020

Ouvert le samedi de 14 à 18h ou sur rdv le vendredi et le dimanche